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Le trafic urbain : un cauchemar pour notre atmosphère

Publié le 17.05.2014 par Team - Voir les commentaires

Nous consommons environ 15.000 litres (soit 15 Kg) d’air par jour : la qualité de l’air que nous respirons est donc indispensable à notre santé !

La principale source de pollution de l’air est le secteur des transports. En effet, les véhicules motorisés, par la combustion des carburants (essence ou gazole), émettent des gaz et particules qui contaminent l’atmosphère. A Dakar, la circulation routière ne cessant d’augmenter et avec elle le nombre de véhicules, on comprend la place majeure qu’occupe le trafic urbain dans la pollution de l’air.

Quels sont les principaux polluants mis en cause ?

- Les hydrocarbures et additifs qu’ils contiennent (plomb, soufre)

- Les produits de combustion (monoxyde de carbone, hydrocarbures imbrûlés, oxyde d’azote et suies)

Si l’on peut observer une prise de conscience dans les pays développés de l’impact du trafic urbain sur la santé humaine par la construction de nouveaux véhicules dits « écologiques », dans les pays en développement, l’utilisation et l’importation de vieux véhicules (de plus de dix ans) particulièrement polluants n’est pas endiguée.

Le parc automobile mondial dépasse déjà le milliard (Organisation Internationale des Constructeurs Automobiles – OICA) et cela devrait tripler d’ici 2050 selon les Nations Unies !

Les conséquences de la pollution de l’air sur notre santé:

- 40% des accidents vasculaires cérébraux

- 40 % de cardiopathies ischémiques

- 11 % de bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO)

- 6 % de cancer du poumon

- 3% d’infections aiguës des voies respiratoires inférieures chez l'enfant

Les conséquences écologiques sont tout aussi déplorables : de l’extraction des produits pétroliers à leur combustion, tout le processus libère des polluants nocifs à l’air, à l’eau et aux sols.

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